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sports, il y avait la présentation de la nouvelle équipe et un match de gala de pré-saison contre Valenciennes, enfin, on dit Hainaut maintenant… Je fais partie de l’association des amis de Bourges Basket commandant, des mécènes un peu aussi quelque part, alors forcément, je me devais d’être là. De toute façon, je suis supporter à fond, j’ai toujours aimé les filles (c’est relou et plus encore, c’est dit d’une façon terriblement relou, mais c’est drôle, on a plus envie de sourire avec lui que de hausser les épaules en se disant Quel crétin ! tant il a l’air étrangement naturel, simple et sympathique – un vrai talent chez cet homme)… Plus sérieusement, vous n’aurez aucun mal à trouver cinquante témoins qui attesteront de ma présence, on me connaît là-bas, on peut même dire que je suis proche de l’équipe (c’est dit de nouveau avec le sourire en coin de l’homme dont l’ego est satisfait)…
— Le score du match ?
— (Sans hésiter) 69 – 55. Pour nous bien sûr !
— Et vous mademoiselle ?
— Quoi, moi ? Zarma, si j’aime les zoulettes en short qui courent après un ballon ou bien ?
— Non mademoiselle (très patient, à peine agacé), votre adresse et votre emploi du temps entre 16h et 18h30 cet après-midi ?
— L’adresse, c’est le Prado, quoi !, et ce que je faisais tout à l’heure, c’est Ça te regarde pas, z’y ave ! J’te demande pas si t’étais avec ta femme, toi ! Putain…
— Le Prado, c’est l’adresse ? C’est un lieu-dit ? Une commune limitrophe ? Un village en périphérie ?…
— Ben non ! Tu connais pas Bourges ou bien ?! L’adresse c’est rue Vladimir Jean-j’sais-pas-quoi là,
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