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on s’est arrêtés tous les trois ici, on a vu qu’il y avait de la lumière à sa fenêtre et on s’est décidés à monter. La suite, vous la connaissez, commandant.
— Et vous aviez une raison de passer la voir ou c’était juste une visite de courtoisie ? À plus de deux heures du matin tout de même…
— Oh ! Vous savez monsieur le commandant (c’est Lauranne qui répond), pour Alice comme pour nous, ce n’est pas si tard que ça… Et puis, comme elle m’avait dit qu’elle voulait arrêter les rendez-vous et reprendre un travail sérieux, ben, je l’ai répété à Kevin qui est venu lui proposer de revenir travailler avec nous, parce qu’il est comme ça Kevin !, le cœur sur la main…
— Vous confirmez monsieur Violette ?
— Tout à fait. C’était une employée de grande valeur et j’aurais été ravi qu’elle réintègre l’établissement.
— Et vous, mademoiselle… (il cherche dans son carnet) Belkacem, vous aviez une raison particulière de venir ici plutôt que de rentrer directement vous coucher ?
— Y t’a dit, m’sieur ! J’avais juste envie d’la voir, d’lui claquer la bise, quoi ! C’est asmeuk ! C’est pas un délit, putain !… J’l’aimais bien la Alice, c’était une chnek michto, quoi !, c’est tout !…
— Bien. Vos adresses respectives et vos emplois du temps cet après-midi entre 16h30 et 18h. Qui commence ?
— (Après un bref regard entre eux, c’est Kevin Violette qui s’exécute) 3bis boulevard de Strasbourg, à deux pas de la cathédrale (sous-entendu, je ne suis pas un clochard, j’habite dans un appart qui vaut de la caillasse)… Et j’ai passé tout l’après-midi au Palais des
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