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— Oh ! Aucune idée ! Ils vivaient dans une ferme perdue quelque part en Auvergne, ou dans la montagne, ou quelque chose comme ça… Ah si (son visage s’illumine) ! Attendez ! J’ai une idée ! Je reviens tout de suite (elle fonce vers la chambre d’Alice).
Pendant son absence, Kevin Violette intervient, grand seigneur :
— Pour les formalités commandant, ne vous inquiétez pas, je prends tout à ma charge et vous pouvez me croire, elle aura un enterrement première classe notre Alice ! Ce sera une belle cérémonie, je paierai à sa mémoire une messe à la cathédrale pour qu’elle repose en paix et j’organiserai aussi une grande fête au Vicomte. Tenez ! J’appellerai la soirée Du champagne pour Alice ! C’est le moins que je puisse faire…
Un échange de voix s’étant élevé dans la chambre de la victime, Lespalettes s’excuse auprès des témoins et se dirige vers celle-ci :
— Ah commandant ! Vous tombez bien, Mademoiselle voulait se saisir d’un des ouvrages de la bibliothèque, j’ai dû lui expliquer qu’on ne pouvait pas comme cela modifier l’ordonnancement d’une scène de crime tout de même !
— (Complice) De quel livre vous vouliez vous saisir, Lauranne ?
— De celui-là, là ! Les Contes et légendes d’Auvergne, vous allez comprendre, commandant !
Lespalettes soustrait l’ouvrage à l’étagère non sans avoir préalablement glissé un amical clin d’œil à l’OPJ bougon de peur de le froisser pour si peu :
— Et ensuite, Lauranne ?
— Ben, regardez la première page !
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