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— Oh ! Jamais monsieur le commandant (elle répond en conséquence tout autant à l’OPJ qu’au monsieur caché derrière) ! Qu’est-ce que vous allez imaginer ?… Les aventures sans lendemain, ça ne m’intéresse pas. Du tout ! Et trouver un homme sérieux, si vous saviez comme c’est difficile (elle s’est refaite immédiatement câline de peur que son cri du cœur ne la fasse passer pour une fille qui ne couche pas – du tout !)… Mais le jour où il se présentera, ah ça c’est sûr !, il pourra compter sur une gentille petite femme (une fois encore, elle a trop de quant-à-soi pour conclure explicitement sa phrase par un « et qui suce » mais disons qu’une fois encore elle laisse la porte suffisamment entrouverte pour qu’un monsieur sérieux (car un policier, c’est sérieux, forcément) puisse être tenté de la pousser un rien)…
— Je n’en doute pas Lauranne (et bien sûr, le policier sérieux la pousse un rien en exagérant à son tour un regard et un sourire censés poser l’homme, le vrai)… L’adresse et le téléphone de ses parents, vous pourriez me trouver ça (vous qui êtes une auxiliaire si précieuse des forces de l’ordre grâce à votre intelligence manifestement rare – en cherchant bien, on doit pouvoir trouver cela en filigrane dans sa question) ? Il va malheureusement falloir leur apprendre la terrible nouvelle.
— Terrible ? Pfff ! On voit bien que vous ne les connaissez pas… Eux !, ils n’en avaient rien à faire du tout d’Alice ! Et elle leur rendait bien, ah ça c’est sûr !
— Leur adresse et leur téléphone néanmoins ? Il faut de toute façon les prévenir ne serait-ce que pour organiser l’enterrement.
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