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Transparent sa bouche tandis que de son autre main elle se caresse le jean en gémissant des mots crus,  cela étant,  disons – de façon plus pudique et donc, mieux élevée – qu’assurément elle lui laisse entrevoir qu’une ouverture est envisageable…) ! Comment vous avez deviné ?…
       — (Un petit sourire  en  guise  de  réponse :  laissez Lauranne, je suis trop fort…) La bague en diamant qu’elle portait, c’était un de ses cadeaux ?
       — Oui  (résignée à  devoir  reconnaître  un mérite à ce monsieur au prénom féminin et français). Pour ça au moins elle n’avait pas à se plaindre… Mais ce n’était à rien  y  comprendre  tout  de  même !  Comme  qui  dirait une bague de fiançailles, à ce prix-là en plus – parce qu’il ne faut pas me la faire à moi, ni une ni deux, le lendemain où il lui a offert, j’ai emmené mon Alice à la bijouterie pour  savoir s’il  ne  s’était  pas  moqué  d’elle, ma pauvre chérie ! –,  et bien,  faire un cadeau comme ça quand on vit chacun chez soi et qu’on laisse l’élue de son cœur travailler – et quel travail monsieur le commandant !… – pour pouvoir payer son loyer, son électricité ou tout simplement manger !,  vous ne me direz pas que c’est sain et normal… Qu’il lui offre une bague, qu’il l’invite à dîner dans des endroits hors de prix,  qu’il l’emmène en voyage à l’autre bout du monde si ça lui chante, d’accord !, mais à ce compte-là, pourquoi est-ce qu’il ne lui a jamais donné aussi un peu d’argent  chaque  mois,  de  quoi  vivre  tranquillement sans avoir à se faire de soucis ? Hein ? À croire vraiment  qu’il  ne  la  voyait  que  comme  une… prostituée !  –  oh !,  si vous saviez comme ça me fait mal  d’employer  ce  mot  en  pensant  à  ma  petite chérie ! – qu’on sort de temps en temps quand on en a envie  mais  pour  laquelle  on   n’éprouve  rien   de  bien

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