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quand tout sera complètement ratissé et que la totalité des analyses auront abouti.
— OK. Vous en avez encore pour longtemps sur scène ?
— Faut qu’on embarque tous les papiers et les objets qui pourraient présenter une utilité éventuelle pour l’enquête, qu’on fouine encore un peu pour vérifier si la victime ou l’assassin n’ont pas caché un truc intéressant, qu’on refasse un tour dans l’escalier et dans le reste de l’appartement pour voir si quelque chose ne nous a pas échappé, et puis qu’on photographie toute la pièce, rien que les bouquins, ça va nous prendre un moment. Disons encore deux bonnes heures à moins qu’on trouve quelque chose de nouveau qui nous dirige sur des recherches plus longues mais la chambre est petite et il ne semble pas y avoir tant d’indices que ça à collecter. Ensuite, on vous demandera de mettre les scellés, on fera le point au labo dès lundi et on reviendra procéder à des prélèvements et des relevés complémentaires dans le courant de la semaine prochaine s’il nous manque quelque chose.
— Parfait ! Prévenez-moi juste quand vous en aurez fini avec le corps que j’appelle l’hosto pour l’enlèvement. Si vous avez besoin, je suis à côté. En attendant, je vous laisse travailler.
Cela étant, il ne joint pas le geste à la parole et reste encore un moment dans la chambre. Il fouille dans un premier temps à son tour le sac à main de la victime mais n’y trouve rien de bien intéressant, une carte Visa standard, pas de permis de conduire, une carte Vitale, une de mutuelle, une du ciné-club municipal, une autre d’une bibliothèque publique, elle
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