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posé sur quelque chose qui devrait vous intéresser : un carnet avec les coordonnées de ses clients, les jours et les heures de rendez-vous et d’autres commentaires croustillants. On l’a mis sous scellés, si vous souhaitez l’embarquer tout de suite, le registre est là. Pareil pour les deux téléphones portables.
Lespalettes feuillette l’épais carnet, semble effectivement interpellé par les informations qu’il contient, indique sur le cahier qui assure l’inventaire des objets collectés sur la scène de crime qu’il a pris possession de trois pièces à conviction dont les numéros figurent en début de ligne, appose sa signature à la suite de ses déclarations, les fait contresigner par un second OPJ (car c’eût été un délit grave que de potentiellement escamoter des preuves), puis glisse dans sa poche les deux téléphones ainsi que, disons, le carnet de passes de la victime, en songeant à celui probablement plus littéraire de Grisélidis Réal.
— Sinon, la porte d’entrée n’a pas été forcée, ou alors c’est du travail d’orfèvre, mais vu la serrure de sécurité, il y a extrêmement peu de chances que ce soit le cas. On peut donc de façon quasi certaine être assuré que l’assassin n’est pas entré ici par effraction. Deuxième information très intéressante, à prendre tout de même au conditionnel car évidemment nous n’avons pas encore les résultats des analyses ADN, il semblerait d’après les premiers relevés non exhaustifs des empreintes digitales et palmaires que nous avons recoupés avec la fiche discriminatoire de scène de crime et qui sont corroborés par les prélèvements capillaires trouvés dans l’ensemble de l’appartement, qu’à l’exception des trois témoins qui ont découvert le corps et évidemment du légiste et des forces de police
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