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– je vous fais grâce à nouveau de la phraséologie médicale – et c’est ce deuxième choc qui a provoqué directement et immédiatement la mort de cette innocente – probablement – et sans aucun doute jolie jeune fille. Un accident malheureux en quelque sorte, d’autant qu’on ne trouve aucun autre signe de violence ou d’échange de coups. Quant à l’heure du décès, je dirais là encore en visant large entre 16h30 et 18h cet après-midi. Rien de spécial sinon, pas de drogue, pas d’alcool, pas d’activité sexuelle dans les heures précédant la mort. La victime était jeune et semblait en bonne santé, plus vierge depuis longtemps, pas de lunettes ni de lentilles (elle avait de jolis yeux verts d’ailleurs), bien foutue, un 85B d’après l’étiquette de son soutien-gorge qu’elle remplissait parfaitement, pas un poil de graisse mais pas d’anorexie non plus, pas de tatouages, pas de piercings, elle avait les ongles longs mais parfaitement propres sans la moindre trace de peau d’un éventuel assaillant…, définitivement rien de spécial. Ah si tout de même !, on note quelques bleus sur les cuisses et les bras datant de deux ou trois jours, d’autres plus vieux d’une bonne semaine et on trouve également des traces un peu plus anciennes, disons… entre quinze jours et un mois, de liens aux poignets et à la gorge ainsi que, sur le dos, les seins et les fesses, de coups de fouets ou de martinet ou de cravache ou de ceinture, là encore ce que vous voulez, mais bon, vu la profondeur très superficielle des marques, ça n’a pas dû taper bien fort, si j’osais je dirais « pas de quoi fouetter une chatte… », mouais, j’imagine que ce sont les risques du métier (le mouais précédent semble relativiser tout autant la gravité des stigmates que l’à-propos de sa nouvelle saillie)… C’est tout ce que je
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