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queue ; là, tout de suite, debout contre l’évier s’ils avaient été seuls aurait même pu se révéler une excellente idée. Cette pensée digressive rapidement évacuée, il poursuit :
— Est-ce que vous avez eu le temps de regarder si quelque chose avait été dérobé dans l’appartement ?
— (Son regard survole le living) On dirait que non, monsieur le commandant, il y a la télé, le lecteur DVD et la chaîne hifi. J’imagine que c’est ça qu’on nous aurait volé en premier, non ?
— Des bijoux, des papiers, de l’argent liquide peut-être ?
— (Elle sursaute) Oh ! Je n’y avais pas pensé ! (Elle fonce dans sa chambre, fouille dans des tiroirs et dans une boîte à bijoux) Ouf ! Vous m’avez fait peur ! Mais ça va ! Tout est là !
— Et dans la chambre de la victime ?
— (Retour chez Alice, Lauranne balaye rapidement la pièce du regard puis se dirige tout droit vers un petit coffret en marqueterie orientale assez joli et le fouille rapidement) Ouf aussi ! On dirait que tout est là ! (Puis, après un moment d’intense réflexion) Vous croyez que ça veut dire quelque chose qu’on n’ait rien volé, monsieur le commandant ?
— Probablement Lauranne (il a dit ça avec un sourire de mâle protecteur qu’on pourrait aisément interpréter comme un début de drague). Nous devrions en savoir plus d’ici peu je pense (là, il vient de prendre son air de flic trop fort qui assure). Retournez donc à l’entrée avec vos collègues, je vous rejoins d’ici un moment.
Elle obéit avec un petit (enfin, petit dans l’intention mais énorme bien sûr tant il est surjoué) sourire en
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