Bulle N° 72
 
 
La suite de l’interview collabo !
 
 
Avant toute chose, notez déjà (attention !, je vais envoyer du lourd !) que cette Bulle 72 vient à la suite de… la précédente – la 71 – qui, elle-même, succédait à… la 70 ! Jusque-là, me rétorquerez-vous, c’est un peu léger pour du lourd… Certes ! Mais j’entends également que, par-delà cette succession purement chronologique, cette Encyclique se comprendra mieux si vous avez un peu en mémoire les deux précédents opus qu’elle prolonge et que je vais essayer de ne pas trop radoter.
Commençons par l’interview collaborative. Je vous avais promis la suite pour septembre, en vous avertissant que ladite suite parlerait pas mal beaucoup de mes deadlines toujours en retard. Avouez que c’eut été d’un mauvais goût consommé si je vous l’avais livrée dans les temps ! Mais ouf !, si je suis (presque) toujours en retard, je n’abandonne jamais et je gagne toujours à la fin : elle parle de ça aussi, de mon opiniâtreté, cette interview qui dessine, si on veut (et si on ne veut pas, rien de vous empêche de vous abonner à Télérama pour savoir quels artistes délicats et tout en nuances suivre…), le portrait d’un raté (ou pas) qui tente de terminer depuis quinze ans un roman qui le dépasse (ou pas) et qui, en tout état de cause, se débat avec ses affres (et ses deadlines jamais tenues). Disons que ça pourrait intéresser (au minimum) ceux qui veulent dépasser le fantasme de… l’écrivain qui crée devant sa page blanche… pour se plonger un peu dans les réalités de la cuisine, et même de l’arrière-cuisine, de nos beaux (?) métiers, du moins lorsqu’on les explore par les chemins de traverse – trop souvent à pic –, et probablement aussi quelques impasses…
Bref, j’ai uploadé sur YouTube cinq épisodes (soit, la première moitié : cinq autres suivront à terme) de la deuxième partie de l’interview collaborative, celle consacrée à Du champagne, un cadavre et des putes. Le premier est d’ores et déjà accessible, à cette adresse précisément. Et je rendrai public les quatre suivants à raison d’un épisode tous les premiers mardis du mois. Ce qui veut dire, miracle du marketing !, que le cinquième paraîtra le mardi 7 avril, 6 jours avant la parution du dernier tome (prévisionnel ?, espéré ?, je n’ose plus rien promettre…) de Du champagne (cf. en dessous), un genre de teasing idéal et l’occasion de vous envoyer la prochaine Bulle pour vous faire la promo des deux.
Cela veut dire également que, si vous avez tout bien compris (sinon, comme nous le conseille Shéhérazade : « Si les pingouins qui te lisent, y comprennent keud : change de pingouins !, je vois que ça… » – vous êtes prévenus…), je ne vous enverrai pas de nouvelle Encyclique pour vous annoncer la mise en ligne des épisodes 2, 3 et 4 (sauf si, bien sûr, Grasset me signe début janvier, auquel cas, je vous en ferai part et j’en profiterai pour vous glisser le lien vers l’épisode 2, puis, début février, hop !, nouvelle Encyclique pour vous annoncer que, après la nouvelle nouvelle démission / nouvelle nouvelle nomination / re-nouvelle nouvelle démission de Sébastien Lecornu (si j’ai bien suivi (sinon, le chef du gouvernement, ça doit être Bayrou, Hollande, Sarkozy ou un truc comme ça, non ? (pardonnez-moi si je ne suis pas toujours bien au fait de ces points de détail de l’histoire…))), le président de la République (Jean-Édouard Macron, c’est ça ?, là aussi, j’ai tout bon ? – trop fort !) m’a nommé Premier ministre suite à la victoire du RN aux législatives (avouez que le choix s’imposait !, que mon ami – mon frère ! – Jordan ne m’en veuille pas trop…), auquel cas, re-hop !, j’en profiterai pour vous livrer le lien vers le troisième épisode en même temps que mon discours de politique générale (Liberté ! Liberté ! Liberté !) à l’Assemblée nationale (Ouh ! Ouh ! Casse-toi !). Quant au quatrième épisode, allez !, soyons fous, je vous l’apprendrai en même temps que ma démission (à cause de mon remix de Décidément Vaquette est d’extrême droite qui n’a pas fait rire Marine Le Pen (sans compter mon mariage prochain avec Marion Maréchal qui a créé des tensions dans la famille à cause de quand je l’ai pécho sur la table pendant le repas de Noël (à côté d’une (autre) dinde), même que certains de la vieille garde ont voulu me transformer en chapon : touche pas à mon pote – ni à mes marrons ! (Pardon !, pardon !, pardon !, penser à la politique, subitement, ça me fait devenir vulgaire…)))).

Tout ça pour vous dire que, si vous voulez être tenu au courant de la parution des prochains épisodes de notre interview collaborative, le plus sage est de vous abonner à ma chaîne YouTube ou, à défaut, de jeter un œil de temps en temps à mes comptes X ou FaceBook, ou d’aller faire un tour sur YT tous les premiers mardis du mois (ou le jeudi, si je suis en retard comme toujours…).
 
 
 
 
Du champagne, dernier tome le 13/04/26 !
 
 
Revenons, comme promis, à notre lourd léger : les deux dernières Bulles.
Commençons par la pénultième, la 70. J’y évoquais la possibilité d’une refonte totale du roman dans une version editor’s cut et une publication de cette version deux fois plus courte en lieu et place du dernier tome de l’édition writer’s cut intégrale (je ne réexplique pas tout ici, je vous renvoie au besoin à l’Encyclique en question pour pénétrer profond cette problématique au combien complexe).
En soi, cette version editor’s cut plus ramassée, plus efficace, n’est pas, ne serait pas une mauvaise idée et, promis !, dès que Grasset m’aura signé (début janvier, on a dit, puis promo chez Pascal Praud dès que mon mariage avec Marion Maréchal (avec Éric Zemmour et Élisabeth Lévy comme témoins ?) aura été officialisé), on envisagera une publication dans ce nouveau format. Je dis ça sans rire (enfin…, par-delà la forme façon pantalonnade) : que puisse exister une seconde version plus… accessible, plus grand public en parallèle de la première que vous – l’élite vaquettienne ! – avez eu le privilège de découvrir grâce aux trois tomes déjà parus et au quatrième qui s’annonce prochainement, ce ne serait pas, je le répète, une mauvaise idée. Un jour. Ou peut-être une nuit. Quand je serai célèbre. Ou mort.
En revanche, ce qui le serait, une mauvaise idée, c’est qu’après vous avoir infligé l’épreuve exigeante de la lecture de ces trois premiers tomes, je vous balance l’air de rien un volume resserré qui, de fait, reprendrait les trois-quarts de ce que vous avez déjà lu ! Toujours pour reprendre mon analogie avec le cinéma qui me semble juste (cf. les versions director’s cut des cinéastes, je vous renvoie de nouveau à la Bulle 70 pour tout ça), j’ai visionné il y a quelques années – intégralement !, et à vitesse réelle, bien sûr… – La Roue d’Abel Gance : 6h55 en 4 morceaux. Eh bien !, arrivé à la fin de la troisième partie, si le distributeur m’avait proposé, à la place de l’ultime opus, une projection – depuis le début ! – d’une version intégrale du film producer’s cut de seulement trois heures, ça n’aurait, doublement, rien voulu dire ! Et d’un, me retaper les trois-quarts du film que j’avais déjà vus, je n’aurais pas eu du tout l’impression d’une version moins longue !, et, surtout !, être privé, pour la fin du film, du rythme (trop long et insuffisamment efficace, si on veut (ou pas)…) voulu par le réalisateur et que j’avais accepté jusque-là de regarder, j’aurais eu un sentiment bien compréhensible de frustration, et même de trahison.
Avouez que mon exemple est suffisamment parlant pour que je ne m’étende pas plus longuement sur l’incongruité que ce serait – à présent, pas, je le répète, si ça avait été le cas dès l’origine de la publication – de vous proposer une version editor’s cut de Du champagne ! On – vous comme moi ! – s’est lancés dans cette aventure (très) improbable et (trop ?) exigeante de la publication de ce roman tel qu’il a été écrit, sans ce travail d’éditeur préalable (couper la moitié des pages…) qu’il aurait peut-être (?, même pas sûr…) été judicieux de réaliser pour le rendre moins long, plus efficace, moins indigeste, etc., mais maintenant, c’est trop tard et il faut aller au bout de ce projet tel qu’il a été lancé. Libre à vous d’abandonner en chemin, ou de vous accrocher pour qu’on puisse triompher ensemble de cette… mission : impossible…
Mais rassurez-vous néanmoins, Marion (Maréchal), une nuit, allongés nus que nous étions sur une descente de lit en fourrure de tigre de Sibérie (que lui a offert Vladimir Poutine en personne) après que je lui aie fait l’amour pendant des heures avec la vigueur du militant fasciste qui fait honneur à la race blanche (tout en ayant une bite de nègre…), m’a fait découvrir Javier Milei. Et pour rendre hommage à ce grand libertaire (ne riez pas !, j’ai entendu ça, à son propos, un jour, à la radio, totalement au premier degré, de la part d’une analyste qui n’arrivait pas bien (je vous jure que c’est vrai !) à faire la différence avec libertarien…, comme j’ai d’ailleurs entendu aussi, un autre jour, sur une autre radio, une Israélienne francophone décrivant comme… des anarchistes, les Jeunes des collines, ces bandes ultraviolentes et ultranationalistes qui terrorisent les Arabes en Cisjordanie… – mouais…, il reste encore pas mal de boulot pour… conscientiser les masses populaires...), j’ai élagué à la tronçonneuse les chapitres 9 et 10 pour les alléger d’une cinquantaine de pages chacun. Sans trop de regrets : quelques idées intéressantes sont passées à la trappe, mais ça rend (un peu ?) moins indigeste l’ensemble… Et, rassurez-vous, j’ai laissé les passages les plus vraiment (vraiment !) hard-core ! Passages hard-core qui, pour le coup, auraient probablement disparu dans la version editor’s cut plus ramassée, plus efficace : raison de plus, non ?, pour qu’on aille au bout de la publication de cette version – peut-être ? – trop longue et insuffisamment bien construite mais qui a, aussi…, les qualités de ses défauts, entre autres, celle de savoir souvent déborder du cadre, de tous les cadres… L’élite exigeante que vous êtes saura apprécier au moins, j’espère, cette (très, très, très) belle qualité – ou sinon, je vous renvoie à Shéhérazade : « Change de pingouins !, je vois que ça… »
Tout ça pour vous dire que, avec cette centaine de pages en moins, et sachant que la partie III (le retour au polar) se déroule, comme je l’espérais, sur un rythme façon En quatrième vitesse, sans gras mais avec tout le muscle nécessaire (yes !, j’en suis vraiment content de cette conclusion du roman !), il y a moyen de faire tenir toute la fin du bouquin en un seul dernier tome d’une pagination, ma foi, raisonnable (enfin…, en regard de tout le reste…) de 600 et quelques pages. Vous êtes prêts à relever cet ultime défi ? Oui ? Quand je vous dis – à juste titre – quelle élite MerveilleusE (et exigeante) vous êtes, et à quel point il est hors de question que je change de pingouins…
Ça, c’était pour la suite de la Bulle 70. Passons à présent à celle de la 71.
Je vous y confiais longuement l’aliénation de mon temps que représentait mon travail alimentaire. Eh bien !, ça m’a servi d’électrochoc (verbaliser les choses, et même les expectorer façon catharsis – c’est valable pour chacun de nous, bien sûr ! –, ça aide à avancer : c’était le conseil du jour sponsorisé par Psychologies magazine…) et, moins d’une semaine plus tard, j’avais démissionné ! Au moins jusqu’à la parution du tome IV…

Bilan, je peux désormais consacrer le plus clair (et même le plus trouble) de mon temps à la publication dudit dernier tome de Du champagne, un cadavre et des putes. Et même si j’ai déjà deux semaines de retard sur le planning prévisionnel hyper précis (et exagérément optimiste ?) que je me suis fixé, j’ai bon espoir de pouvoir vous proposer cet ultime opus pour le 13 avril prochain afin de fêter… dignement les cent-quatre-vingt-dix-huitième, quatre-vingtième, seizième et dixième anniversaires de la naissance de Joséphine Butler qui fonda l’abolitionnisme (sans italiques – les pingouins comprendront (idem pour dignement juste au-dessus), les autres, lisez le tome III…), de la loi Marthe Richard qui fit fermer les maisons closes, de la première passe d’Alice à Bourges et, pour finir (tristement), de la loi qui, en France, pénalisa les clients – et donc, en tout premier lieu, de très loin, comme toujours, les prostituées… Avouez que, devrais-je être une fois encore un peu en retard sur ma deadline (mais le pire n’est jamais certain (et il n’est pas besoin d’espérer pour entreprendre)…), ça s’impose de conserver cette date de parution officielle pour notre dernier tome !
 
 
 
 
C’est Noël !
 
 
C’est Noël ! Alors, on va faire des cadeaux !
C’est moi qui commence !
Une Encyclique, cinq nouvelles vidéos et une date de parution pour le dernier tome de Du champagne, déjà, ce n’est pas rien. Mais je vous offre également, en ligne et en PDF, L’Ironie de l’histoire, la nouvelle géopolitique, utopico-dystopique et très improbable que je vous ai livrée dans la précédente Encyclique à même la fin du texte (ce sera plus confortable à (re)lire) : ici précisément !
Voilà de mon côté.
Mais ce n’est pas fini !
Car, vous, vous allez offrir les livres, CD, DVD et autres tee-shirts du Prince du Bon Goût aux innombrables belles-sœurs et autres collègues de bureau avec qui vous partagerez une dinde (ou des conversations sur notre mariage prochain) en cette fin d’année festive comme un concert de Millésime K à la Fête de l’Huma.
Ce faisant, Du poignon productions, récipiendaire des sommes colossales ainsi dépensées, s’empressera d’offrir – grâce à C. aka D., la MerveilleusE et IndispensablE administratrice de l’asso (Hein, Vaquette ?!…, tu crois que c’est un cadeau de faire la compta entre deux livres de Siébert à lire et trois contentieux syndicaux à gérer contre les bâtards des fonds de pension ?!…) – à Monsieur et Madame France Travail des cotisations sociales en nombre (tout juste) suffisant pour que cette généreuse officine de crypto-subvention aux (plus ou moins) artistes (plus ou moins) incompris se fasse un plaisir – ou, à défaut, un devoir – d’offrir à votre serviteur (façon de parler, bien évidemment : n’essayez pas d’en profiter pour me donner des ordres (sauf si, à l’extrême rigueur…, vous êtes jeune, jolie et habillée en latex) !) une nouvelle année d’intermittence du spectacle au taux mirifique certes minimal mais me donnant néanmoins l’impression de ne pas être tout à fait un RSAiste crevard, plutôt la fine fleur créatrice de notre société du spectacle qui, au côté d’Angèle ou de Stromae, œuvre pour le prestige de la culture française !
Et vous savez quoi ? – c’est Noël, on a dit, et sainte Rita, je le sais bien, veille sur moi (merci sainte Rita !) –, Madame la contrôleuse France Travail va, elle aussi, me faire le plus beau des cadeaux de Noël et ne pas me tomber une fois encore dessus parce que, après avoir pénétré un temps le monde merveilleux de Netflix ou de Disney et ses emplois de vrai artiste, professionnel, sérieux, qui travaille à l’édification d’un monde meilleur, plus intelligent, plus conscient, plus libre et plus sensible, j’en suis de nouveau réduit – afin de justifier misérablement mon statut de chômeur qui travaille : vous me suivez ? – à réaliser les interviews collaboratives d’un guignol underground en rouge, (mal) payé par une asso alternos (malgré son nom qui fleure bon l’argent et la réussite sociale – comme quoi, me le confiait récemment Laurent Wauquiez, c’est gens-là (contrairement à Nicolas Sarkozy ou François Fillon, par exemple) n’ont aucune honnêteté !) à la con qui vend des DVD gravés à la maison, des tomes de roman interminable et des tee-shirts 100% coton sérigraphiés en France touche la qualité mon cousin je serais vous j’en commanderais plein avant que le stock famélique ne soit définitivement épuisé vous êtes prévenus !
Ah ! Et bien sûr, pour celles et ceux qui aiment se déguiser en rouge (et en latex ?) avec une fausse barbe avant de se glisser avec leur traîneau et leurs rênes dans les cheminées des artistes maudits et démissionnaires pour leur apporter bonheur (et argent) le 24 décembre au soir, n’hésitez surtout pas à « Faire un don à l’IndispensablE » (en haut à gauche de la page VPC) ! Quand je vous répète encore, et encore, et encore que vous êtes MerveilleuX…
Joyeux Noël !

À bientôt pour de nouvelles aventures,

Champagne !,

L'IndispensablE
 
 
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