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éléments nécessaires à l’enquête. D’ici là, il va falloir que vous trouviez une solution provisoire. J’en suis vraiment désolé (bon d’accord, je suis un flic super trop sympa qui a extrêmement envie de, disons, t’aider et te protéger, mais faut tout de même pas pousser mémé dans les orties : ne rêve pas !, tu ne vas pas dormir tranquillement dans ta piaule alors que ta colocataire s’est faite défoncer la gueule dans la pièce à-côté et que, bon, on rigole, j’ai envie de te tirer, d’accord, mais nous, on a du boulot tout de même)…
— Oh ! Mais c’est trop horrible ! Qu’est-ce que je vais devenir, moi ?
Kevin, éternellement grand seigneur, se propose de l’héberger (il a une chambre d’ami dans son (très grand) appartement (près de la cathédrale, donc)) le temps que dureront les scellés.
— Vous voyez que tout s’arrange, Lauranne (jusqu’à l’attitude de Lespalettes redevenu aussitôt compréhensif, protecteur et conciliant)…
— Oh oui ! Mais quand même ! C’est chez moi ici ! Je ne vais pas rester cent sept ans à la porte commandant ! Et comment je vais faire si je n’ai plus rien à me mettre ?!
— On verra ça lundi, Lauranne. Promis !, j’essayerai d’accélérer les choses, mais laissez moi au moins quelques jours, c’est un minimum…
— Oh ! Merci commandant, vous êtes chou ! Je file dans ma chambre préparer un petit sac de voyage…
Cinq minutes plus tard, après être passée par la salle de bain (pour le nécessaire (et l’accessoire probablement) de toilette) ainsi que par le salon (afin d’embarquer quelques DVD au cas où l’ennui la submergerait), elle réapparaît en traînant une valise à
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