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Au programme :
Causerie libertaire (et (mini) concert ?) au Centre international de recherches sur l'anarchisme de Limoges, et le plan de la dernière partie de Du champagne, un cadavre et des putes (quasiment) en boîte !
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Causerie (et (mini) concert ?) au Cira Limoges ! |
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Avouez que pour fêter la Bulle numéro 68 (pour la 69, j’hésite entre une spéciale blague de cul en collaboration avec Gérard Depardieu, ou un tribute aux skins fafs de Lyon), vous annoncez un événement anarchiste avenue de la Révolution, ça s’imposait !
Et puis, Centre international de recherches sur l'anarchisme, continuez d’avouer (sinon je vais chercher Klaus Barbie et, ça y est !, je la tiens, ma Bulle 69 !) que c’est super, hyper, extra, maximum trop la classe ! Yeah ! Surtout pour quelqu’un interdit depuis plus de dix ans sur Radio libertaire…
Et puis, j’avoue à mon tour (sans même que vous ayez à rapatrier Aussaresses : la prochaine Bulle, c’est la 69, pas la 91 (ceux qui la comprennent, celle-là, bravo !, vous êtes super forts (ou vraiment très, très vieux…) !) !) que je suis à moi seul un sujet de recherche sur l’anarchie. Ah si ! Par exemple, parmi mille, on pourra se demander :
Suis-je plutôt anarcho-hitlérien, anarcho-kim-jong-un-nien ou anarcho-mussolinien ? (Je vous laisse trancher mais, personnellement, je voterais plutôt pour la troisième solution (bien que la première soit tentante, bien sûr, à cause de ma haine des Juifs (et, pas plus, pas moins, des Arabes, des Blancs, des Noirs, des jaunes, des femmes, des hommes, des hétéros, des transpédégouines, des chrétiens, des bouddhistes, des athées, des anarchistes, etc., etc., etc.)) en hommage à son ultime amour avec qui il partagea, main dans la main (enfin…, moignon dans le moignon), ses derniers instants accrochés côte à côte à un croc de boucher – c’est mon côté romantique : c’est beau l’amour…)
Peut-on prétendre au titre suprême (le plus grand !, le plus beau !) d’individualiste libertaire illégaliste alors qu’on n’a jamais braqué aucune banque ni déposé la moindre marmite dans un commissariat, et qu’on peut à peine se targuer d’avoir été juste un peu escroc à l'aide sociale et vaguement proxénète ?
Est-il concevable·e·s d’être invité·e·s par un collectif·e·s libertaire·e·s alors qu’on s’entête·e·s à ne pas ajouter·e·s des é·e·s partout·e·s et que, pire encore·e·s !, on s’est permis·e·s de vitupérer·e·s tant et tant la cancel·e·s culture·e·s, qu’on a refusé·e·s de débaptiser·e·s le nom·e·s de sa rue·e·s, qu’on n’a brûlé·e·s en place·e·s publique·e·s aucun·e·s livre·e·s, aucun·e·s tableau·e·x ou aucun·e·s statue·e·s crypto·e·s-fascistes·e·s, qu’on n’a même jamais tabassé·e·s à mort·e·s un enculé·e·s de skin·e·s-head·e·s blanc·he·s, ultraviolent·e·s, homophobe·e·s et raciste·e·s, etc., etc., etc. (la liste des crime·e·s qui mériteraient mon exclusion·e·s de tout·e·s cercle·e·s progressiste·e·s est interminable !), et surtout, surtout !, avant tout !, qu’on a osé·e·s questionner la dimension·e·s puritaine·e·s de #MeeToo, qu’entre les blague·e·s reloue·e·s de Depardieu·e·s et les invective·e·s au premier·e·s degré·e·s de ceux qui hurlent avec les chien·ne·s pour les dénoncer comme s’il s’agissait quasiment d’un·e·s viol·e·s, mon cœur·e·s balance·e·s autant qu’entre Hitler = SS·e·s et le Crif·e·s, et, pour achever ce paragraphe·e·s (à défaut d’un réquisitoire·e·s exhaustif·e·s qui mériterait, outre ma condamnation·e·s en camp·e·s de rééducation·e·s politique·e·s par le travail·e·s prolétaire·e·s, des centaine·e·s de millier·e·s de page·e·s sur papier·e·s recyclé·e·s issu·e·s d’une forêt·e·s durable·e·s, bio·e·s et responsable·e·s), lorsqu’on a fomenté·e·s d’écrire un roman·e·s, plus encore que patriarcal·e·s, masculiniste·e·s !, qui s’appellerait Viols (un peu de plaisir en attendant la mort) (cf. la précédente Encyclique·e·s) ?!
Bref, pourquoi inviter un crypto-nazi afin de lui demander ce qu’il pense de la police, de l’armée, de la justice, du gouvernement, du capitalisme, etc., alors qu’on sait d’avance qu’il ne répondra que par des provos de mauvais goût en expliquant – à qui ne veut pas l’entendre – que, dans le mot libertaire, le plus important n’est – peut-être… – pas taire, et que l’anarchie est avant tout une éthique de vie personnelle qui exige – de soi-même, bien, bien, bien avant de l’espérer des autres – de jouir, concrètement, pas comme un fantasme mais comme une construction de chaque jour, année après année, sur le temps long, de sa liberté (en concevant, en acceptant qu’elle porte nécessairement en elle une part de déviance, envers tout, et en premier lieu envers la morale dominante, la bienséance, l’air du temps, quelles que soient ces morales dominantes, ces bienséance·e·s et ces airs du temps), et de respecter en retour, en agissant comme un humain honnête, courageux, lucide, responsable, qui cultive le doute comme la fleur précieuse qui mérite, à chaque nouvelle question, à chaque nouvelle décision, à chaque nouvelle étape de sa vie d’être abondamment arrosée, de respecter, disais-je, la liberté de tous, d’absolument tous, en fuyant comme la peste (brune, ou rouge, ou kaki, ou rouge et noire, ou de n’importe quelle autre couleur du maillot des salauds d’en face) les certitudes confortables des, quels qu’ils soient, "braves gens qui n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux" ?
Mais rassurez-vous, en plus de cette "Causerie libertaire" qui me verra – vous venez de le constater à l’instant – radoter encore et toujours, comme dans toutes mes interviews, les mêmes réponses aux mille et une questions que les centaines de participants – dont vous !, je compte sur vous !, hein oui ?, ne me laissez pas seul avec des anarchistes, par pitié !, ce serait cruel !, et puis, promis !, on finira la soirée en petit comité, à certaines heures pâles de la nuit, devant une bière allemande, près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes, simplement, des problèmes de mélancolie : avouez que, rien que pour ça, ça vaut le coup que vous veniez à Limoges (qu’est-ce que je ne ferais pas pour ne pas qu’on ne soit que trois dans la salle et pour ne pas dîner seul après la soirée…) – ne manqueront pas de me poser, il est possible – attention !, je dis bien possible, ce n’est pas certain !, et d’un, parce que ce n’est pas encore vraiment arrêté comme ça (mais bon…, si vous insistez auprès de l’organisateur…), et de deux, parce que si je vous le promets, ce ne sera plus une surprise… – que je vous chante trois ou quatre chansons à la guitare sèche (ou mouillée, si d’aventure (tu parles d’une aventure !) des punks et des Femen m’arrosent de bière et de pipi pour me signifier leur désapprobation politique).
Disons que, de mon côté, je m’y prépare (pas au pipi et à la bière, mais à vous faire un mini-concert (voyez que je ne suis pas (vraiment) un escroc, madame la contrôleuse France Travail : je suis bien en train de répéter chaque jour d’arrache-doigt pour tenter de jouer les accords (pour une fois) à peu près dans le bon ordre (mais je ne garantis rien), ou alors dans le désordre, mais sans le pouvoir…)). J’ai même modernisé pas mal Manifeste. Dans cette (éventuelle – on a dit que je ne promettais rien…) nouvelle version, on retrouvera ainsi, entre autres, Depardieu, Justine Triet, Zemmour, FaceBook, les violences policières, la cancel culture, un poème, Sandrine Rousseau (que je violerai (avec ma maman (dans mon quatre-quatre (diesel)))), NWA, Macron, Darmanin – sans compter bien sûr mon éternelle croix gammée fièrement dressée en guise de coda !
Alors, au moins pour cet instant collector (en plus (ne dites pas non !, vous allez devenir blessants !) du plaisir de me rencontrer, de boire une bière allemande (ou belge, ou du Haut-Brion français – je ne suis ni xénophobe (enfin…, si, bien sûr…, mais pas pour les alcools) ni bégueule), et de pouvoir vous procurer mes bouquins dédicacés et autres CD, DVD ou tee-shirts sans payer les frais de port) à destination des quelques happy few présents, ça vaut le coup de faire le voyage jusqu’à Limoges (bon…, d’accord…, sans doute pas depuis Ciney, Philadelphie ou Shanghai, mais depuis Bonnac-la-Côte ou Panazol, c’est jouable, non ?) – et de ne pas me laisser mourir de froid et d’ennui couvert de bière et de pipi dans une grande salle vide !
À vendredi prochain ?
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Champagne ! |
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Le plan de la dernière partie de Du champagne, un cadavre et des putes est (quasiment) en boîte !
Si vous n’avez pas lu la dernière Encyclique (Bulle 67) (un souci technique a fait qu’elle s’est retrouvée dans la boîte spam de certains d’entre vous), je vous conseille de la dévorer avec l’avidité du tigre du Bengale à l’instant où il est bien obligé d’admettre qu’il n’y a plus même le moindre seladang au cœur de sa mangrove. Et d’un, parce qu’elle évoque Viols et Tinder (deux nouveaux projets plus ou moins dans les tuyaux), et de deux, parce que ce qui suit en est le prolongement :
J’en ai donc chié comme un sambar face à Yoyo le fou (c’est le nom de notre tigre du Bengale : vous vous moquerez moins de son nom quand vous l’aurez en face de vous sur une colline de Darjeeling) pour construire – tel un écrivain architecte, pas jardinier (il paraît que c’est un débat qui clive frénétiquement le microcosme littéraire…) – le plan de la dernière partie, la partie III de Du champagne, un cadavre et des putes, le retour au polar qui clôt le roman et révèle le nom de l’assassin.
Et puis, comme souvent il me semble (je veux dire, pas seulement pour moi et pas seulement quand on écrit un roman), à force de lire et relire mes pages et mes pages de notes, et de tourner le problème tous les jours dans ma tête en le trouvant difficilement extricable, un matin, je me suis levé, et tout a commencé à me paraître, sans doute pas clair, mais assurément moins obscur. Et c’est lorsque, en posant les grandes lignes d’une scène sur le papier, je l’ai terminée par "(Cut !)" que j’ai eu le sentiment que j’étais en train de trouver le rythme de ma partie.
Pour vous aider à comprendre un peu moins mal ce que j’entends par ce "(Cut !)", pensez aux séries TV du siècle dernier diffusées en France sans les innombrables coupures pub de la télé américaine, mais qui sont néanmoins aisément repérables au montage : d’un coup, l’écran se fige, la musique inspire le suspens et le scénariste est sommé de trouver n’importe quelle idée qui donnera envie au téléspectateur de ne pas zapper pour connaître la suite de l’histoire (le héros va-t-il mourir ?, J. R. Ewing va-t-il oser se baigner dans une baignoire remplie de putes et de pétrole ?, Starsky va-t-il demander Hutch (ou Huggy) en mariage ?, ou, pour revenir à notre polar, celui dont on était certains qu’il était le coupable va-t-il s’avérer innocent et le parfait innocent se révéler coupable ?, etc.).
Ça peut peut-être vous paraître bidon (ou pas), mais je crois que ça ne l’est pas. Pas du tout. Derrière ce "(Cut !)" qui clôt chaque scène et qui succède (ou qui, idéalement, si j’y arrive, devrait succéder) à un cliffhanger, une punchline ou, au minimum, un instant un peu remarquable de la lecture, il y a ce côté typique du polar, En quatrième vitesse, rapide et efficace (en quelque sorte, le contraire de la partie II, ça ne vous aura pas échappé…) après lequel je cours depuis que j’ai commencé à imaginer cette fin de roman.
À partir de là, en tenant déjà la totalité les éléments narratifs (cf. l’Encyclique précédente : j’avais rempli, il y a quinze ans, au tout début du projet, un tableau de plus de cent pages avec tous les événements de l’enquête détaillés jour par jour !) et en ayant trouvé le rythme, il ne s’agissait plus que de balancer toutes les infos utiles dans des scènes chronologiques (de nouveau le contraire de la partie II, ça ne vous aura pas non plus échappé…) raisonnablement ramassées, je veux dire en virant la majeure partie du gras mais sans laisser pour autant un squelette peu sexy avec rien que la peau sur les os (car un polar, c’est sexy !), et avec pour objectif de terminer chacune desdites scènes par un "(Cut !)" façon Columbo avant la pub… Trop facile ! – rires…
Bilan des courses, j’aurais bien aimé vous écrire cette Encyclique dans quinze jours (mais l’annonce de ma causerie libertaire à Limoges a précipité les choses) afin d’affiner tout ça et d’être certain que je tenais un plan d’architecte béton (tu parles !, un architecte qui sait à peu près combien de salle de bains ou de chambres il va mettre, et où, mais qui n’a aucune idée de la taille (du nombre de pages pour ceux qui ont du mal à suivre ma métaphore) de chacune de ces pièces, et donc de la superficie de la maison (de la pagination totale de cette partie, disons, entre 30 et 300 pages (j’espère plus proche de 30 que de 300, mais je me connais)…) !), mais, disons qu’en l’état, on peut dire que le plan est, grosso modo, en boîte : une trentaine de scènes pas mal équilibrées entre les rebondissements factuels du polar qui nous amèneront vers la grande scène finale et la découverte de l’assassin (du moins, pour ceux qui ne l’auront pas deviné depuis longtemps…), et la folle histoire… d’amour de Lespalettes et de sa petite caille qui se prolonge en filigrane.
Et moi dont le défaut (paraît-il) est de vouloir tout mettre quitte à produire des œuvres indigestes et interminables, j’ai dû me résoudre à jeter à la poubelle un paquet de choses, pas mal de détails (par exemple, le week-end d’Alban et de Lauranne à Montpellier, ou les études de droit de cette dernière – parmi un paquet d’autres scènes de couple) mais aussi tout un pan de l’histoire du Vicomte réduit à un bref paragraphe qui résume le comment du pourquoi Kevin devient (pour citer le tome I) "disons…, attaché de communication de l’administration pénitentiaire", puis débarque à Bourges pour gérer un bar à champagne. Mais tout le reste – de quoi écrire, facile !, sans rire !, un autre polar… –, hop !, c’est parti à la poubelle, et probablement pas à la poubelle de recyclables… Vous ignorerez donc tout du personnage de Jacques et des parties fines qu’il organise (ou du fait qu’il habite (dixit mes notes de l’époque) dans "une grande longère avec beaucoup de charme à Bruère-Allichamps, ou qu’il roule en Jaguar de collection XJ série I de 1969"…), et Mariana ne sera qu’un nom évoqué rapidement dans les deux premiers tomes (vous n’apprendrez donc même pas que "ses parents roumains ont émigré en 1947 suite à l’abdication et l’exil du roi Michel et la prise de pouvoir des communistes, et qu’elle a grandi à Gennevilliers dans le quartier (pourri) du Luth au sein d’une famille nombreuse prolétaire (mais honnête…)").
Alors, bien sûr, les éternels cauteleux pourront regretter que ce lieu et ces personnages (et d’autres aussi, le gros Bedu, par exemple) disparaissent de cette partie III (parce qu’il aurait été artificiel (et contraire à ma recherche de rapidité et d’efficacité – vous suivez ?) de faire semblant d’en faire des suspects finalement innocents), soulignant l’impéritie de l’architecte que je prétends être : oui…, mais alors…, puisqu’ils ne sont pas crédibles en suspects, pourquoi en avoir fait, dans les tomes précédents, des personnages d’un polar – un polar trop long pour n’avoir pas su aller à l’essentiel…
Peut-être parce que ce roman n’est pas que – mais les autres lecteurs, les pas trop cauteleux, en seront tranquillement convaincus – un polar, et sans doute pas avant tout un polar… Et, en tout cas, un bouquin, disons, même si le mot est casse-gueule, plus expérimental que maîtrisé (je veux dire façon professionnel diplômé d’une writing school qui produit à la chaîne des marchandises calibrées pour le marché…), et réalisé par un architecte qui désespère ses clients en livrant avec quinze ans de retard un château improbable, singulier, baroque, de 2.500 mètres carrés (avec certaines pièces pas trop mal réussies, on ne dit pas le contraire, mais quelle idée de mettre trois salles de bains à la suite, une terrasse au sous-sol, une cuisine trop grande et un jacuzzi trop petit, etc. – et comment voulez-vous chauffer tout ça au prix de l’énergie aujourd’hui ?!, sans même parler de l’impact sur le réchauffement climatique…), alors qu’on lui avait commandé une maison fonctionnelle dans un délai et pour un prix raisonnables ! Non !, vraiment !, tu parles d’un architecte ! On croirait celui du Rebelle (de King Vidor, d’après le roman d'Ayn Rand) ! Un genre de Don Quichotte ! De facteur Cheval ! De capitaine de porte-conteneurs ravagé par la folie des grandeurs qui se prendrait pour Christophe Colomb en cherchant à découvrir l’Amérique alors qu’on lui demande juste une traversée Andalousie-Bahamas en ligne droite, dans les temps, avec la certitude que la cargaison arrive en bon état à bon port…
"J’suis qu’un bon à rien (c’est rien de le dire) ! Un bon à rien (c’est rien de le dire) ! Un bon à rien !"
Ou pas.
Je compte sur les quelques-uns qui achèveront la traversée, qui auront visité toutes les pièces depuis le sous-sol jusqu’au dernier étage, depuis la porte d’entrée jusqu’à l’arrière-cour, depuis la cuisine trop grande jusqu’au jacuzzi trop petit, pour me dire si ce bouquin n’est qu’un moulin à vent – où mieux encore que ça !
D’ici là, il ne me reste plus qu’à affiner un peu ce plan de la partie III, puis ranger la table à dessin et sortir le burin, la truelle et la bétonnière pour l’écrire, cette fin de roman, et contempler – enfin !, après plus de quinze ans de travail ! ("Travail d’un seul homme", "Plus opiniâtre que moi se mette à l'œuvre"…) – mon palais idéal enfin terminé !
À bientôt pour de nouvelles aventures (on se donne rendez-vous à la fin de l’été (ou avant (ou après…)) ?),
Champagne !
L’IndispensablE
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