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Encyclique aux fidèles du grand mythe vaquettienTransparent pour calage

BULLE N°60
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Au programme : un clip pour une pochade hip-hop, une site (presque) tout nouveau (mais) tout beau, un coupe à moitié pleine de cuvée des Enchanteleurs 1990, une bouteille de Cristal Roederer 1979 à demi-vide, et la tenture de l'Apocalypse.
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On boulversifie les habitudes - l'habitude tue l'amour -, vous trouverez "la colonne de droite" de la version ancestrale de l'Encyclique (les informations factuelles) juste en-dessous (illustrées par une image), puis, "la colonne de gauche" (l'édito, le bavardage de Vaquette, le work in progress, etc.) désormais en fin d'Encyclique pour conclure en beauté. Bonne lecture et n'hésitez pas à m'envoyer vos retours sur ces nouvelles versions bêta !
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"Respect, Macron !" Le clip !
Transparent pour calage Clip "Respect, Macron !" Transparent pour calage

Une pochade hip-hop de T-E. KETVA librement inspirée de la "Pétition d’un voleur à un roi voisin" de Pierre-François Lacenaire. Featuring le Gitan de Shanghai (guitares, machines, etc.). Mixage : Bensouz.
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Bon, on va mettre les choses au clair. D’entrée de jeu. Et ce, en maniant la litote : OK, je vous le concède, ce n’est pas le travail le plus intéressant que j’ai pu produire de toute ma grande et belle carrière.
Ces similis-excuses à quart-de-mot proférées, maintenant, vous me lâchez, les relous, avec vos "Oui… mais quand même… on s’attend à autre chose de la part de Vaquette que de nous faire un rap conforme anti-Macron qui enfonce l’une après l’autre des portes ouvertes peintes en jaune fluo avec des bandes réfléchissantes au milieu !", voire pire, "Bon… ben… maintenant, c’est clair, il est fini, papy, perdu pour la cause, on croirait du Renaud qu’essaye de plagier les Sales Majestés…" Je vous préviens, le premier qui me sort des trucs de ce genre, c’est mon tonfa dans ton cul et mes Berlutti dans tes yocs, pauv’ con ! Et si vous insistez – tremblez ! –, je vous encorde façon soumise livrée à un shibariste !
Nous sommes d’accord ?
Bien.
Cet avertissement au lecteur clairement énoncé, je vous explique.
Pierre-François Lacenaire, notre maître à tous (je m’adresse avant tout ici aux assassins qui me lisent) a écrit (dans la première moitié du XIXe siècle, pour les incultes égarés sur cette Encyclique) un poème, "Pétition d’un voleur à un roi voisin"[/url], dont je me dis depuis trente ans – Oui, oui, je sais, je suis un papy (fini (on a dit)) : on peut passer à autre chose, maintenant ? – que l’idée est vraiment bien vue (le voleur qui va voir le roi et qui lui balance, en substance, qu’il peut, trop facile !, être autant une crapule que les flics, les ministres ou lui-même, et qu’il n’y a aucune raison qu’on ne lui propose pas ce genre de boulot – mais pardon, vous êtes assez grands, je vous le concède, pour avoir compris tout ça en lisant son poème ou en regardant mon clip sans que j’aie besoin de les paraphraser) et qu’il faudrait à l’occasion que je l’adapte – ou que je la plagie, je vous laisse trancher – à la réalité politique de notre époque républicaine. Et puis, là-dessus, un peu tout en même temps, il y a les Gilets jaunes, ma décision d’arrêter Vaquette (cf. colonne de gauche) avec le constat que je n’avais jamais encore réalisé de clip, et puis (toujours la colonne de gauche), le besoin de m’offrir un break un peu léger avant de retourner à la suite de l’écriture du roman.
Alors, voilà !, ni une ni deux, ça vaut ce que ça vaut, mais "si y a une connerie à dire ou à faire, juste fais-là", j’ai suivi ce conseil des Svinkels, sur l’envie du moment et, de vous à moi, je ne le regrette pas, pas un traître instant. Ça m’a donné l’opportunité de travailler avec le Gitan de Shanghai – amical salut et respect à lui s’il parcours cette Bulle ! –, et ce, en duplex depuis la Chine : messieurs-dames, c’est une expérience qui est loin d’être rien ! Et puis, poser le flow sur l’instru (ça m’a rappelé des bons souvenirs, malheureusement trop lointains), enregistrer les chœurs dans un bar à Clermont (merci à Sly, Max, Tatiana, Michel, Marine, Jonathan, etc., toute la fine équipe du Bistro de la mairie), tourner le clip, apprendre (modestement) le métier de réalisateur et de monteur, etc., tout ça était une expérience, certes chronophage (c’est mon seul regret dans l’histoire), mais plus roborative qu’autre chose. Et puis, rien que pour les costumes de la fin – Bioman !, t’as vu le budget indécent de la prod ou bien ? – ou ma bite que les plus attentifs d’entre vous pourront apercevoir, non, vraiment, je vous jure que, rien, rien de rien, je ne regrette rien – je ne peux pas tout de même écrire que des chansons de 35 minutes et des romans de 2.500 pages…
Bon visionnage ! Les paroles sont intégralement sur la page YouTube. N’hésitez pas à vous abonner (si ce n’est déjà fait), mettre un pouce en l’air, bien évidemment partager !, et même laisser vos coms – yo ! –, bref, tout pareil que pour Renaud ou les Sales Majestés.
Le clip est également disponible sur FaceBook @TEVaquette.

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Le site dédié au roman
a fait peau neuve
Transparent pour calageInterdit d'interdire, la nouvelle émission de Frédéric TaddeïTransparent pour calage

Au programme : un passage télé, des critiques, une interview radio, un diaporama, un teaser vidéo, des extraits "best-of" ou une vertigineuse page retraçant l’interminable (?) histoire de l’écriture du livre.
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Si vous ne l’avez pas encore visité, foncez-y ! Depuis quelques mois déjà, le site dédié au roman (www.vaquette.com) ressemble enfin à quelque chose. Ceux qui (s’il y en a…) voudraient y passer plusieurs heures trouveront sans peine, je pense, de quoi les occuper, et ce, sans que ne leur soit proposé une image mensongère du livre. Vous y trouverez entre autres (outre les extraits best-of YouTube et e-book déjà présents dans la version précédente), dans le désordre (enfin…, l’ordre moins le pouvoir, n’est-ce pas ?), un passage dans la nouvelle émission de Frédéric Taddeï sur RT France, une critique et une longue interview radio en public (dans les deux cas dans la Salle 101), deux brefs extraits de mails de lecteurs ainsi qu’une critique notablement plus étoffée de l’un de vous sur Sens Critique, un teaser vidéo, un portrait de l’auteur bien sûr, des photos de l’extérieur et de l’intérieur du tome I (l’objet est beau, ça aurait été dommage de ne pas l’exhiber) ainsi que des enveloppes rouges désormais mythiques (on a dit, colonne de gauche) qui servent à son envoi, ou des mises en scène par les lecteurs de l’ouvrage dans des situations et des endroits plus ou moins (imp)probables (Alice joue dans un court-métrage, Alice se recueille sur la tombe de Grisélidis Réal, Alice creuse sa tombe, Alice invitée par Tim Burton, etc.) (Un ImmensE MERCI à tous ceux qui nous ont envoyé ces photos, CONTINUEZ !, envoyez-moi ça par mail, via mon Twitter ou sur le FaceBook géré par Artémise (Vous êtes merveilleux (cf. encore et toujours la colonne de gauche…).) Et puis, il y a également cette page dont un internaute m’a dit qu’elle était vertigineuse, qui retrace, année après année, l’écriture sans fin de ce roman, et qui devrait permettre aux lecteurs qui ont insuffisamment suivi cette Encyclique depuis le début du projet de comprendre un peu mieux comment et pourquoi le dragon de l'ambition a saisi dans ses griffes un polar innocent et léger pour l'emporter, après un périple de dix ans, vers des paginations himalayennes. Vertigineux, on a dit. J’ajoute que, à terme (un jour – ou jamais…), j’espère vous proposer une galerie collaborative où chacun d’entre vous pourra uploader sa ou ses dédicaces (sur ce roman ou mes autres travails), dédicaces, je le rappelle, systématiquement différentes, personnalisées le plus que je le peux et dont certaines ont atteint plusieurs dizaines de pages ! Avouez que ça mériterait d’être un jour sanctuarisé dans un genre de musée sur la toile… Ah !, et puis aussi, je voudrais mettre en ligne une page "Surprises" avec des collectors, les couv et les quatre de couv auxquelles vous avez échappé, des trucs improbables plus ou moins liés au roman, un peu tout et n’importe quoi balancé en vrac. Et dernière chose, je ne rentre pas dans les détails (j’ai bien assez chouiné dans la colonne de gauche) mais j’avais travaillé pas mal sur une nouvelle Encyclique qui, malheureusement, n’a pas (encore ?) été… finalisée. C’est dommage. Mais je vous en offre pour la peine un genre de version bêta fabriquée à la main avec ma bite et mon couteau. Ça aurait pu (et dû) ressembler un peu à ça (vous pouvez commenter si c’est constructif, c’est l’un des intérêts d’une pré-production). C’est beau !, non ? Oui ? Alors, champagne ! (Et au boulot, Philippe !)

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Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,

Vous êtes merveilleux.
Le tome I de Du champagne, un cadavre et des putes s’est vendu – je ne vais pas mentir, ce serait contraire à toute rigueur scientifique –, peut-être pas exactement autant que s’il avait été publié par un "vrai" éditeur bénéficiant d’une distribution de qualité dans toutes les librairies de France et sur les sites les plus populaires de vente en ligne, mais vraiment pas loin. Disons que nous sommes dans le même ordre de grandeur. Pas du tout dans celui qu’on pourrait imaginer lorsqu’on pense "autoédition de crevard qui envoie tout seul ses bouquins à l’arrache" (Sois cool, mamie !, fais pas ta pute, tata !, achète-le le roman de ton petit Tristan-Edern chéri qui a grandi sur tes genoux !, c’est la famille, quoi ! (supplique naturellement déclinable en versions potes, collègues de boulot ou commerçants du coin)). Disons précisément – et de façon mercantile, si on veut – qu’à (dé)raison de 1,35 euros généreusement dévolu par l’éditeur à l’auteur sur chaque vente de mon premier roman, j’ai, en neuf mois, gagné pas loin de… dix fois plus de caillasse avec ce tome I vendu en direct qu’en plus de quinze ans avec mon Je gagne toujours à la fin. Prenez ça, si ça vous amuse, pour un règlement de compte (je l’écris au singulier, je touche trop peu pour m’imaginer avec plusieurs comptes) avec l’éditeur (l’éditrice) en question, mais, bien avant cela, c’est en premier lieu un fait objectif, incontestable, dont le lecteur de cette Encyclique tirera les conclusions qu’il désire et qui lui semblent justes.
Vous êtes merveilleux.
Le tome I est désormais présent dans presque vingt pays sur… quatre continents ! Cela aussi, c’est un fait objectif et incontestable. Et si d’aventure un lointain descendant d’un déporté de la Commune resté en Nouvelle-Calédonie, ou même – je prends tout, n’hésitez pas -, un tueur en série suprémaciste blanc habitant Christchurch voulait me faire l’honneur de me commander mon premier opus pour nourrir sa bibliothèque (ou même ses chèvres ou ses cochons sauvages – je prends tout, je vous dis) sise en Océanie, mon Alice pourrait exhiber ses dessous affriolants (et les vingt premières années de sa vie) sur les cinq continents (Allez !, soyons fous !, les six, même, si d’aventure un explorateur antarctique l’emporte sur son traîneau pour l’offrir à une otarie à fourrure en souvenir des instants de chair qu’ils ont partagés au fond de son igloo.)
Vous êtes merveilleux. Deux fois, pour finir.
Une première, car les ventes ne semblent pas vouloir se tarir et il ne s’est encore jamais passé une semaine depuis la parution sans que, à l’extrême minima, une de mes désormais mythiques enveloppes rouges ne transporte fièrement un nouvel exemplaire du tome I vers la boîte à lettres de l’un d’entre vous. Tenez ! Regardez cette photo (vous noterez en passant et en arrière-plan la fresque keupon). Elle date d’une semaine. À l’intérieur du gros carton – entre autres ! – onze exemplaires du tome I que, dans sa munificence, Monsieur Cédric Mignardi – respect ! – a payé de sa poche afin de les oublier dans des boîtes à livres, dans des concerts punks, sur des bancs, etc. dans le but ô combien militant et louable de faire découvrir, au petit bonheur la chance, le roman à des lecteurs curieux. Vous êtes merveilleux, une seconde fois, ai-je promis, car – sinon, vous allez énormément me décevoir : vous ne voudriez pas prendre ce risque, rassurez-moi –, ces ventes abasourdissantes ne vont pas s’arrêter de sitôt… Je compte sur vous ? Vous savez déjà à qui vous allez l’offrir sans même attendre Noël ? Oui ?, ouf !, quand je vous dis que vous êtes merveilleux, c’en est bien la preuve…
Ah ! Et puis oups ! J’allais oublier. Un dernier "Vous êtes merveilleux !" pour les photos du roman façon Alice à la plage (voir la colonne de droite pour la description du site dédié au roman) que certains nous ont envoyées (en direct ou via Artémise sur Facebook). Continuez !, ça commence à faire un diaporama passablement classieux.

Voilà pour la coupe à moitié pleine de cuvée des Enchanteleurs 1990 – ce qui est très loin d’être rien, je ne l’oublie pas, soyez-en certains : ne l’oubliez pas non plus en lisant ce qui va suivre –, place à présent à la bouteille de Cristal Roederer 1979 à demi-vide.
Je suis merveilleux.
Si ! Debout en haut des remparts du château d’Angers – celui de la tenture de l'Apocalypse (si ce n’est pas déjà fait, je vous conseille de voir ça avant de mourir) –, je me suis demandé si ça ne serait pas une bonne idée, et une belle fin, mais je n’ai pas sauté pour m’écraser en bas. Et pourtant, songez à la barbare, à l’inhumaine désillusion – une de plus, une de trop – qui fut la mienne au cœur de l’hiver dernier. Au lendemain – allez !, admettons que j’aie été patient, disons dans les trois jours qui ont suivi – de la publication de mon tome I, le directeur de la collection Blanche de Gallimard (ou, admettons, l’un de ses pairs chez Grasset ou au Seuil (il ne s’agit pas de signer dans une maison moyenne du sud de la France – je mérite mieux, tout de même)) n’a pas décroché son téléphone pour se répandre en excuses : "Et dire qu’on a fait semblant de croire, pendant toutes ces années, que, parmi ceux qui ne sont pas encore tout à fait morts, c’était Houellebecq, le grand écrivain national ! Et dire qu’on s’est prosternés sans rien dire, la dignité hypocritement rangée bien au fond du nœud d’un mouchoir caché dans la poche secrète d’un pantalon roulé en boule enfermé dans un coffre scellé à la cyanolite lorsqu’on a dû désigner Vernon Subutex (voire Harry Potter…) comme modèle de ce qu’est un roman trop riche, trop profond, trop dense pour être publié en un seul tome, un seul ! Mais cette époque est révolue, maître Vaquette – Oui !, j’aime bien qu’on m’appelle maître, mon goût prononcé pour le cuir, probablement… –, voici un contrat que nous vous supplions d’accepter. Il stipule que, jusqu’au jour de votre dernier souffle, et, s’il le faut, au-delà, jusque dans le noir glacé de la tombe, notre maison ancestrale vous versera chaque mois la somme outrageusement mirobolante de XXX euros (je censure le chiffre, les pauvres qui me lisent ne s’en remettraient pas), en échange de votre œuvre, oups !, pardon, de votre Œuvre magistrale qui, pour l’éternité, afin d’éclairer les humains, brillera au firmament de la littérature, de la pensée et du génie français ! Naturellement, puisque nous avons été jusqu’à produire – mais ce sont des fautes qu’il nous faudra expier, collectivement, un jour – les films de Houellebecq ou les lectures musicales de Despentes, il va de soi que nous louerons Bercy – plaît-il ?, le stade de France ?, oups !, pardon !, bien évidemment !, j’appelle immédiatement le concessionnaire… – afin de faire découvrir aux innombrables lecteurs de votre prix Goncourt les fastes de vos performances underground. Plaît-il de nouveau ?, avec Nato et Costes en première partie, tout !, nous disons oui par avance à tout !" J’aurais répondu alors d’un air détaché de vieux sage revenu des rives du Styx et qui est si peu dupe des mirages de la gloire : "Boui… Je vais y réfléchir, mon bon… Mais il me faut raccrocher à présent, j’ai des demandes d’interviews par centaines de milliers, Télérama, le Monde diplomatique, Time Magazine, Nature même !…, mais je ne vous cache pas que, auparavant, je vais de ce pas altier qui est le mien décrocher en priorité l’appel de Lars von Trier qui souhaite adapter les six tomes de mon roman en un film de six fois quatre heures, et, qui plus est !, en m’offrant en son sein un grand rôle (enfin…, un rôle), celui du client dépressif (cf. chapitre 7) – alors, mon rêve absolu enfin réalisé, je pourrai quitter ce monde heureux et en paix : à moi, Angers !
Je sais que vous allez avoir du mal à me croire, mais, c’est abasourdissant, c’est abracadabrantesque, et pourtant…, je vous jure que c’est tragiquement vrai !, rien de tout ce qui précède ne s’est jamais produit ! Bien pire, beaucoup (trop) d’entre vous, et des plus ou moins proches pour certains,  ne m’ont pas écrit dans les trois jours après réception du tome I – parfois pas même dans les trois mois – pour me clamer l’évidence, que je suis un génie et que ledit tome I constitue les prémices d’une œuvre – je ne mets pas de majuscule ici, je ne suis pas dans l’emphase, uniquement, de nouveau, dans l’affirmation d’un fait objectif et incontestable – majeure de la littérature contemporaine française. "Le désespoir (écrit le trop méconnu Vaquette dans J’veux être Grand et Beau) naît essentiellement de la dichotomie entre une ambition, une prétention et la réalité, ou, plus exactement, une perception cruelle de cette réalité." Mon Alice ajoute, toujours chapitre 7 (à propos du stigmate de pute qui les détruit à petit feu), "Les sciences cognitives nous apprennent que notre équilibre psychologique, disons même notre bonheur si vous m’autorisez ce terme emphatique, dépendent de deux facteurs essentiels : l’estime de soi et l’interaction avec les autres." À moi, Angers !
Je suis merveilleux.
Je n’ai pas sauté. J’ai serré les dents. J’ai écouté Patrick Imbert qui m’a convaincu que ce roman ne devait pas, ne pouvait pas rester inachevé et, qu’avant de suicider Vaquette (la décision est actée : vous le regretterez, j’espère) afin de laisser un peu moins mal respirer le futur informaticien caché derrière le personnage, il fallait que je les achève, les 2.500 et quelques pages de mon putain de roman interminable de merde – c’est elles ou moi, comme dans un western. Je suis merveilleux, je ne promets pas que je vais y arriver, mais je promets que je vais essayer de tout mon grand cœur et de toute la force et l’énergie qu’il me reste. J’attaque pas plus tard que toute suite. Ou quasiment.
Comme (trop) souvent, j’ai laissé s’entasser depuis neuf mois une pile extravagante de mails auxquels je n’ai pas répondu. Je vais tenter de glisser à tous au moins un lapidaire "Coucou !" Mais par pitié !, si je ne trouve pas le temps de répondre à certains, que les certains en question me fassent la promesse solennelle de me pardonner avec grâce. J’ai d’autres conneries plus perso aussi à régler – la vie, le bordel, le bois de chauffage… –, et puis, hop !, avant la fin du mois si tout se passe bien, je m’enferme de nouveau H24 avec pour objectif de terminer l’écriture du dernier chapitre de la partie II (Changez tout !), idéalement avant le cut de la fin d’année pour la conclure avec le sentiment rassérénant du devoir accompli. Ensuite, je repasse en mode éditeur – toujours H24 – et j’attaque la publication du tome II (le roman d’amour, si on veut). Si tout se passe toujours aussi idéalement (mais c’est rare dans la vie, vous avez noté ça, vous aussi ?), on peut espérer une publication au printemps 2020 afin que vous puissiez dévorer la folle passion de nos deux héros, Alice et Lawrence, en maillot de bain sur la plage au camping pendant que, eux, niqueront dans un palais du Caire, au bord d’un canal à Venise ou dans la basilique nichée au cœur de l’Escurial.
Des nouvelles comme toujours sur mon Twitter et celui d’Alice, sur le Facebook géré par Artémise (merci à elle !), sur le site dédié au roman ou via une prochaine Encyclique lorsqu’il s’agira de vous annoncer très officiellement la sortie du tome II (ou ma signature dans la collection Blanche…).

À bientôt pour de nouvelles aventures,

Champagne !

L’IndispensablE

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